vendredi 29 juin 2012

TERMES UTILISÉS- NÉOLOGISMES NÉCESSAIRES

La commission habituellement par un adulte d'un acte sexuel sur la personne d'un enfant est un fait de longue tradition, mais il est tout récent qu'il soit désigné et considéré comme un crime. L'enfant – infans en latin, qui signifie 'celui qui ne parle pas ' — a dû devenir une personne avant qu'on reconnaisse le crime en question. La Convention internationale des droits de l'enfant voit le jour le 20 novembre 1989.
Le terme inceste a depuis longtemps désigné l'union illicite et souvent illégale entre membres adultes d'une même famille. Le terme ne fait donc pas état du crime contre l'enfant et on l'utilise par emprunt, par extension et souvent en semant ou en entretenant de la confusion.
Pour notre part, nous aimerions voir adopter le terme «incestuat» pour désigner cette action criminelle. Le suffixe ''at '' est usuel en français pour signifier nommément une action ou un résultat. Il accompagnerait le verbe « incestuer » dont le sujet pourrait être l' « incestueur » ou l' « incestueuse», et l' “incestuée» ou l' « incestué» en serait la victime. On aurait ainsi une bonne cohérence des termes en respect du génie de notre langue.

En conséquence, les termes suivants seront utilisés et le seront dans le sens décrit :

«incestuat» : un acte à contenu sexuel, quelque en soit la nature, commis habituellement par un adulte sur un enfant et donc, implicitement et nécessairement considéré comme un viol. Le terme inceste sera réservé pour désigner l'union illicite et souvent illégale de deux adultes d'une même famille. Dans le cas d'inceste, le viol n'existe pas implicitement comme dans l'«incestuat».

« incestuée » - « incestué» : l'enfante ou l'enfant victime qui subit l'«incestuat». Elle ou il ne peut jamais être tenu responsable ou co-responsable du crime. Jamais.

«incestueur»- «incestueuse» : habituellement l'adulte offenseur qui commet l'«incestuat» ou l'adjectif qui qualifie le résultat de l'action d' «incestuat».

«incestuer» : commettre l'«incestuat».

Postulat
L'«incestuat» est un crime social contre la personne d'un enfant. nous conçevons l'«incestuat» comme un crime produit conjointement par une «incestueuse» ou un «incestueur» avec le concours de toute une société et d'une famille dont elle fait partie. Et la prévalence du crime de l'«incestuat» ne peut décroître que par le concours de tout un chacun, chacune.

CSJR DE MONTRÉAL, UN ORGANISME DÉPASSÉ ET DANGEREUX POUR LES VICITMES D'INCESTE


Notre expérience de près de deux années à fréquenter le CSJR est concluante. C'est un organisme dépassé sur la question de l'inceste. Le CSJR ne sait comment aborder les victimes de ce crime. Il y a là des gens bons, mais les bonnes intentions pavent l'enfer. Si, comme victime, vous voulez progresser et surtout que vous voulez éviter de retourner en enfer, tenez vous loin du CSJR.
Le plus dangereux dans ce domaine c'est quand on prétend connaître de quoi on parle et qu'on n'est pas capable d'écouter celui ou celle qui porte les conséquences du crime. On veut alors votre bien et même si vous résistez, on le voudra contre vous. C'est le cas de cet organisme.
Contre nous, le CSJR n'a pas hésité à transgresser des lois pour parvenir à ses fins. Ainsi, après nous avoir invité à une exposition d'arts, on a censuré nos œuvres en contrevenant à la loi des droits d'auteurs. Pire, on a cherché à entacher en public notre réputation en nous traitant de malades.
Nous sommes de plus en plus convaincus que là où les victimes ne sont pas en charge des organismes qui veulent les aider, ces organismes doivent être considérés comme dangereux. Un organisme d'aide qui peut soulager vraiment des victimes est un organisme où les spécialistes de tout acabit sont au service des décideurs-victimes. Or le CSJR est malencontreusement dominé par un assemblage d'aumôniers de prison, de criminologues, de bénévoles de la bonne société et de thérapeutes de tout crins. Ce ne sont pas les victimes qui donnent le ton. Elles n'ont leur place dans cet organisme que si elles sont silencieuses.

CSJR Montréal - Justice Réparatrice- Tenez vous loin.

Le CSJR doit cesser ses activités pour les victimes d'inceste

Après une expérience désastreuse au Centre de Services de Justice Réparatrice (CSJR), on nous a fait rencontrer deux officiers qui nous ont confirmé que le CSJR réfléchit à ses orientations d'avenir. Et manifestement à l'égard du crime de l'inceste et au tabou qui l'entoure, le CSJR est non seulement dépassé mais fait montre d'une incompétence considérable. Il doit cesser ses activités dans ce domaine. Le plus tôt sera le mieux.
Notre expérience pourra sans doute vous convaincre qu'il vaut mieux ne pas compter sur un tel organisme si vous êtes une victime d'inceste. Vous vous mettriez en danger. Protégez-vous!
Au début, nous avons cru être seuls à subir l'incompétence de l'organisme. Mais non! Nous avons rencontré deux autres artistes qui, victimes d'inceste, avaient comme nous accepté de participer à une drôle d'exposition dite Art Libérateur et qui en sont ressortis meurtris...meurtris à nouveau. Comme on dit, la deuxième blessure est parfois pire que la première. Très souffrant. L'une écrit : « ...mon expérience au CSJR est que la priorité est donnée aux bourreaux en utilisant les victimes comme objets... » L'autre écrit : « Compte tenu des réactions douloureuses que j'ai vécues lors de la dernière exposition, qui s'ajoute au manque de respect des victimes, ressenti et constaté lors des rencontres détenus-victimes à laquelle moi j'ai participé, je fais le constat que le CSJR ne m'apporte pas les outils nécessaires pour favoriser ma guérison, Ce ne serait pas bon pour moi de continuer à investir dans cette direction. »
Nous avons constaté nous-mêmes que le CSJR n'est intéressé que par les victimes qui ont « pardonné » et sont redevenues silencieuses.
Et nous ne sommes pas de cette catégorie car jamais nos agresseurs ne nous ont demandé pardon, voyez-vous. Nous avons plutôt appris à les éliminer de notre vie car, devenus intelligents, nous avons compris qu'ils nous ont fait du mal et qu'ils n'en changeront pas. Alors, nous ne voulons pas encourager la multiplication de l'inceste en redevenant silencieux comme le souhaite le CSJR avec ses « victimes réussies ».
Le CSJR est composé de professionnels et de bénévoles les uns thérapeutes, d'autres criminologues, plusieurs aumôniers de prison, d'autres d'anciens scouts en mal de BA qui veulent sauver leur âme probablement en améliorant le système de justice. Leur technique est de convertir des offenseurs en les faisant rencontrer des victimes afin que les uns et les autres se pardonnent l'un l'autre. C'est peut-être un projet valable pour plusieurs sortes de crimes, mais c'est inapplicable à la situation d'inceste si, comme c'est le cas au CSJR, on ne sait à peu près rien de ce qu'est l'inceste et rien du tabou qui le fait exister et se propager..
Sachez, par exemple, que pour ces bonnes âmes du CSJR, il n'est pas question de dénoncer le tabou du silence qui entoure l'inceste dans la société, pas question de remettre en cause le HONORE TON PÈRE ET TA MÈRE même quand ceux-ci sont des maltraitants, des abuseurs, des dominateurs. Comme vous le savez, mes amies-et mes amis, ils doivent être considérés comme parfaits ces parents que Dieu nous a donné, ils ont fait pour le mieux et celle ou celui qui pense le contraire ne peut lui-même devenir un adulte ou un parents. Il doit comprendre. Sinon, on doit le considérer comme un anormal, peut-être un terroriste et certainement un incroyant, ciel! Dieu! Notre Père! On l'a tellement entendu ce discours de ceux qui maltraitent et de ceux qui protègent les maltraiteurs!
Si vous êtes une victime d'inceste, et ne voulez pas entendre le discours des bien pensants, n'allez pas au CSJR. Ce pourrait être dangereux pour vous!